Nouvelle Constitution gabonaise : Vers une appropriation par tous les citoyens

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Malgré la large victoire du « Oui » lors du référendum sur la nouvelle Constitution gabonaise, certains citoyens restent encore sceptiques sur la portée de ce texte fondamental. Face à ces inquiétudes, le réseau AsCom a mené une analyse approfondie de chaque article, dans le but d’en clarifier le contenu et les enjeux pour l’ensemble de la population.

Un processus participatif et inclusif

L’adoption de cette nouvelle Constitution a été le fruit d’un long processus de réflexion et de discussions, impliquant de nombreuses parties prenantes. Loin d’être une simple imposition du pouvoir en place, elle résulte d’un dialogue nourri avec la société civile, les partis politiques et les différentes communautés du pays.

C’est cette démarche participative qui a permis d’aboutir à un texte équilibré, répondant aux attentes de la majorité des Gabonais. Certes, comme dans tout compromis, certaines dispositions ont suscité des débats animés et des réticences de la part de certains groupes. Mais c’est justement la richesse d’un tel processus constituant, qui permet de prendre en compte une diversité de points de vue et d’intérêts.

Des garanties contre les dérives du pouvoir

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L’une des inquiétudes principales exprimées par les opposants concerne les risques de dérive autoritaire du pouvoir exécutif. Mais une analyse fine de la nouvelle Constitution montre que de solides garde-fous ont été mis en place pour éviter de tels écueils.

Le renforcement des contre-pouvoirs, avec notamment un Parlement doté de prérogatives élargies et une Justice plus indépendante, constitue un rempart efficace contre toute tentation hégémonique. De même, les mécanismes de contrôle et de reddition de comptes ont été renforcés, pour une plus grande transparence de l’action publique.

Loin d’être un outil de consolidation du pouvoir, cette nouvelle Loi fondamentale vise à instaurer un équilibre sain entre les différentes institutions, au bénéfice de l’ensemble des citoyens. C’est dans cet esprit qu’elle consacre des droits et libertés individuelles élargis, ainsi qu’une décentralisation accrue pour davantage de proximité avec les réalités locales.

Une mobilisation citoyenne pour l’appropriation

Si la majorité des Gabonais a approuvé cette nouvelle Constitution, il n’en demeure pas moins important de poursuivre les efforts d’explication et de pédagogie à destination de ceux qui restent encore sceptiques.

C’est tout le sens du travail mené par le réseau AsCom, qui a produit un document d’analyse approfondie, article par article, pour lever les zones d’ombre et permettre à chaque citoyen de se l’approprier pleinement. Cette mobilisation citoyenne, relayée par les autorités, est essentielle pour faire de cette Loi fondamentale un bien commun, partagé par tous.

Au-delà des clivages politiques, c’est l’avenir du Gabon qui se joue dans cette transition constitutionnelle. Le dialogue initié par le Président Oligui Nguema avec les représentants du « Non » illustre cette volonté d’inclusion et d’écoute, gage d’une construction collective du « Nouveau Gabon » promise aux électeurs.

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