Délestages électriques au Gabon : Un complot pour nuire au président de transition ?
Les Gabonais sont de plus en plus convaincus que les récurrentes coupures de courant dans le pays sont le résultat d’un complot visant à discréditer le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, malgré les investissements annoncés pour résoudre la crise énergétique.
Des investissements sans effet tangible

Depuis la prise de pouvoir du Président de Transition, des investissements conséquents ont été annoncés dans le secteur de l’électricité. Notamment, l’acquisition de deux bateaux-usines turcs censés produire de l’électricité et mettre fin aux délestages à Libreville.
Pourtant, la situation ne s’est pas améliorée. Les coupures de courant à répétition perdurent, plongeant régulièrement des quartiers entiers dans le noir pendant des heures, voire des jours. Cette situation devient de plus en plus insupportable pour la population, qui ne comprend pas pourquoi les investissements consentis n’ont pas produit les résultats escomptés.

Un complot pour discréditer le Président ?
Face à cette persistance des problèmes, de nombreux Gabonais sont convaincus qu’il s’agit d’un complot orchestré pour nuire au Président de la Transition. Ils soupçonnent l’existence de « mains noires » qui saboteraient intentionnellement le système électrique, dans le but de saper la légitimité du pouvoir en place.
Cette théorie du complot prend de l’ampleur au sein de la population, qui a l’impression d’être prise en otage par des problèmes récurrents d’approvisionnement électrique, malgré les efforts affichés par le gouvernement. Les Gabonais se demandent s’il n’y a pas des personnes cachées qui cherchent à faire détester le Président Oligui Nguema par le peuple.
Recouvrer la confiance de la population
Pour regagner la confiance de la population, le gouvernement doit agir de manière transparente et résoudre de toute urgence la crise énergétique. Plusieurs pistes s’offrent à lui :
• Réaliser un audit approfondi de la SEEG afin d’identifier les éventuelles sabotages ou dysfonctionnements dans la gestion de la production et de la distribution d’électricité.
• Mettre en place un plan d’urgence et d’investissements massifs pour moderniser les infrastructures électriques et accroître la capacité de production.
• Assurer un suivi rigoureux et transparent de l’utilisation des fonds alloués au secteur énergétique.
• Impliquer davantage la population dans la recherche de solutions, en instaurant un dialogue permanent avec les citoyens.
Seule une réponse ambitieuse et pérenne à cette crise énergétique permettra de restaurer la confiance des Gabonais envers les autorités. Le défi est de taille, mais il est essentiel pour le président de la transition de prouver son engagement à résoudre ce problème qui handicape sérieusement le quotidien de la population.