La Conquête du Consensus et la Résistance à la Division : Analyse des Aspirations et Défis du Gabon sous le Leadership de Brice Clotaire Oligui Nguema Introduction : Une victoire historique, un défi majeur

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Depuis l’annonce officielle de sa victoire spectaculaire lors de l’élection présidentielle, avec un score de 94,85 %, le président Brice Clotaire Oligui Nguema apparaît pour la majorité des Gabonais comme la figure incarnant l’espoir d’un pays en marche vers la stabilisation, le progrès et la renaissance. Son élection a été perçue comme un signe fort par la population, un rejet du passé marqué par l’instabilité politique, la mauvaise gouvernance et les crises économiques cycliques.

Cependant, ces attentes légitimes font face à une rude résistance : certains groupuscules politico-ethniques, activistes ou médias nationaux et internationaux cherchent à exploiter ces espoirs pour nourrir la division. Leur but : semer la haine, diviser pour mieux régner, et freiner toute tentative de reconstruction nationale. Ils jouent souvent sur des passés historiques, des tensions ethniques ou régionales, ou sur des stratégies de déstabilisation. Ce contexte constitue un véritable défi pour le jeune leadership de Oligui Nguema. La clé de la stabilité et du progrès passe par la capacité du pays à fédérer toutes ses forces vives dans une vision claire, centrée sur l’unité nationale. La majorité silencieuse doit faire face à ces manœuvres destructrices en affirmant son attachement à l’unité, à la méritocratie et à la souveraineté.

La tentation de la division : Les conséquences néfastes des discours de haine La manipulation des identités ethniques Il est fondamental de dénoncer fermement ces discours qui alimentent la division. Depuis trop longtemps, la propagande ethnique a été utilisée pour mobiliser, diviser ou marginaliser certains groupes, parfois au nom de stratégies de pouvoir. Aujourd’hui, ces mêmes discours tentent de revenir à la surface, prétendant que le président aurait favorisé une ethnie au détriment d’une autre. La réalité est toute autre : depuis son accession au pouvoir, Oligui Nguema a adopté une ligne de gouvernance visant la neutralité, l’équilibre et la réparation du tissu social blessé. Les détracteurs tentent d’insinuer que l’ethnie Fang, qui occupe une place importante dans la société gabonaise et qui représente une majorité dans certaines régions, serait une ethnie privilégiée ou marginalisée selon le contexte. En réalité, leur discours ignore les faits : Oligui Nguema, dans ses nominations, s’est toujours basé sur la compétence, la loyauté et l’intérêt supérieur du pays.

La nomination d’Henri-Claude Oyima, un professionnel de haut niveau, n’a pas pour but de favoriser une ethnie particulière, mais de renforcer la gouvernance économique du pays face à la dette colossale, la crise sociale et le défi de la modernisation. Le risque de la stigmatisation ethnique n’est pas seulement une menace pour la cohésion sociale mais aussi pour le développement économique. La méfiance, alimentée artificiellement, peut entraîner des fragments, des clusters ethniques ou régionaux qui se ferment à l’ouverture économique, ce qui ralentit inévitablement la croissance nationale. La responsabilité des leaders politiques et des médias Il est impératif de rappeler que la politique et la communication doivent respecter des principes fondamentaux : la vérité, la transparence et la responsabilité. Utiliser l’ethnie ou la région comme outil de mobilisation ou de manipulation ne fait que nourrir la haine et compromet la stabilité. Les responsables doivent agir comme des artisans de paix, non comme des fauteurs de trouble. Le rôle de la société civile, des médias et des leaders d’opinion est crucial : ils doivent véhiculer un discours d’unité, de tolérance et de respect mutuel. La construction du Gabon de demain ne peut pas se faire dans l’ombre de divisions ethniques exacerbées, mais dans la lumière de l’unité et du progrès partagé.

La méritocratie au cœur de la gouvernance : Un pilier pour la crédibilité et la stabilité Les nominations du président Brice Clotaire Oligui Nguema ne se limitent pas à une simple sélection de personnalités compétentes, mais incarnent également une rupture avec les anciennes pratiques politiciennes où le favoritisme, le clientélisme ou le népotisme prédominaient. En optant pour une gouvernance fondée sur la méritocratie, le chef de l’État souhaite instaurer un climat de confiance, essentiel pour redonner crédibilité à l’action publique et rassurer les partenaires internationaux. La méritocratie comme principe fondateur constitue une condition sine qua non pour bâtir un État moderne, capable de faire face aux enjeux économiques, sociaux et sécuritaires qui secouent le pays. Elle repose sur la sélection des responsables publics en fonction de leurs compétences avérées, de leur expérience, et de leur lucidité stratégique. Cette démarche vise également à valoriser le capital humain du Gabon en reconnaissant les talents, quels que soient leur origines ou leur parcours antérieur, mais en privilégiant ceux qui apportent une réelle valeur ajoutée à l’administration. Pourquoi la méritocratie est-elle cruciale dans le contexte gabonais ?

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  1. Redresser l’économie et restructurer la dette : Le Gabon doit faire face à une dette publique démesurée qui pèse lourdement sur le budget national. La mise en œuvre de réformes structurelles, de stratégies de mobilisation des ressources et de gestion rigoureuse nécessite des compétences pointues dans les domaines de la finance, de l’économie, et de la gouvernance. La nomination d’un expert comme Henri-Claude Oyima, reconnu pour sa gestion rigoureuse de la plus grande banque du pays, doit être comprise comme une étape stratégique pour restaurer la crédibilité du gouvernement dans ses négociations avec les bailleurs de fonds internationaux (FMI, Banque mondiale).
  2. Garantir la transparence et la lutte contre la corruption : Seul un leadership basé sur la compétence et la moralité peut instaurer une culture de responsabilité, de transparence et d’intégrité, indispensables pour lutter contre la corruption endémique qui a longtemps fragilisé la gouvernance au Gabon.
  3. Attirer les investissements et moderniser l’économie : La stabilité politique et une gouvernance exemplaire, incarnées par des responsables compétents, sont les prérequis pour attirer des investissements étrangers, relancer les secteurs clés comme l’agriculture, l’énergie, le bois, ou le pétrole, et diversifier l’économie gabonaise.
  4. Renforcer la cohésion nationale et la confiance citoyenne : La méritocratie ne doit pas être perçue comme une simple formule technique ; elle doit être incarnée dans la gouvernance quotidienne pour dispenser une confiance renforcée de la population envers ses dirigeants. Cela favorise la stabilité sociale et permet de mobiliser tous les acteurs autour d’objectifs communs.

Sur le plan social et politique : remobiliser la société autour d’une ambition nationale Le défi majeur pour le président Oligui Nguema consiste à faire comprendre à la population que la gouvernance basée sur la compétence et la transparence est la voie pour sortir le pays de la crise et assurer un avenir prospère à tous les citoyens. La crise économique, la précarité croissante, le chômage, la dégradation des services publics, nécessitent une réponse cohérente, solide et crédible. La modernisation de l’État, la réforme de la justice, la sécurisation du territoire et la lutte contre la pauvreté doivent être pilotées par des responsables capables de proposer des solutions durables. La mobilisation citoyenne passe aussi par la communication claire sur ces enjeux, par des actions concrètes, et par la valorisation des acteurs qui œuvrent dans cette optique. L’enjeu est aussi de faire preuve d’exemplarité : il ne s’agit pas d’une simple opération de communication ou de changement de figures, mais d’un changement de paradigme pour une gouvernance efficace, équitable et durable. La population doit percevoir que ses dirigeants agissent selon des critères de mérite, de compétence et d’intégrité, afin de retrouver confiance et fonder une relation saine entre l’État et ses citoyens.

Conclusion partielle : La méritocratie, vecteur de renouveau et de cohésion En somme, la mise en avant de la méritocratie dans la gouvernance gabonaise sous Oligui Nguema constitue une étape essentielle pour impulser un véritable changement durable dans le pays. Elle représente non seulement un levier pour restaurer la crédibilité des institutions, renforcer la stabilité politique et économique, mais aussi un moyen d’incarner une vision moderne, juste et efficace du leadership. En privilégiant la compétence, l’intégrité et l’éthique, cette démarche permet de bâtir un État plus transparent, capable de répondre aux attentes légitimes de la population et de faire face aux défis majeurs, qu’ils soient financiers, sociaux ou sécuritaires. Ce processus est aussi un puissant vecteur de cohésion nationale, car il valorise tous les talents, quelles que soient leur origine ou leur appartenance, en prônant l’excellence et le mérite. Il s’inscrit dans une logique de construction d’un destin commun où chaque citoyen peut croire en ses chances de contribuer au développement du pays. La méritocratie, ainsi, devient le socle d’un renouveau tourné vers l’avenir, rassurant et mobilisateur pour tous les Gabonais. Ensemble, pour un Gabon uni, fort et résolu à bâtir le futur qu’il mérite.

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