La réaction ferme du ministère de la Justice face aux activistes propageant des messages de haine et d’incitation à la violence

0 547

La communication du ministère de la Justice du 9 décembre 2024 a marqué un tournant dans la lutte contre les dérives des activistes qui, sous couvert de liberté d’expression, ont multiplié les attaques virulentes et les appels à la haine envers les autorités de la transition, en particulier le Président Brice Clotaire Oligui Nguema.

Dans son communiqué, le ministère de la Justice a dénoncé avec fermeté les agissements de ces activistes, qui ont franchi les limites légales en véhiculant des messages d’incitation à la violence et même à l’assassinat du Président de la Transition. Face à cette situation préoccupante, le ministère a donné des instructions claires au procureur de la République d’engager des poursuites judiciaires contre ces individus.

HeaderOlamBanner

Cette réaction ferme du gouvernement intervient dans un contexte de liberté d’expression qui a parfois été détournée par certains activistes pour propager des discours de haine et de division. Bien que la liberté d’expression soit un droit fondamental, elle ne saurait justifier des propos injurieux, des appels à la violence ou des menaces contre les responsables politiques.

Les activistes concernés, surpris par cette décision, se sont insurgés sur les réseaux sociaux, affirmant que leurs actions relevaient de la liberté d’expression. Cependant, leurs discours dépassent largement ce cadre et constituent des infractions pénales, comme le souligne la loi.

En effet, l’appel à l’assassinat du Président de la Transition, les messages de haine et de division véhiculés par ces activistes sont clairement condamnés par le droit national et international. La Convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, dans ses articles 4 et 20, stipule que les États doivent condamner toute propagande et toute organisation qui se basent sur des idées ou des théories de supériorité d’une race ou d’un groupe d’individus d’une certaine couleur ou d’une certaine origine ethnique, ou qui prétendent justifier ou encourager toute forme de haine et de discrimination raciale.

Malgré leurs protestations, les activistes concernés ne peuvent se prévaloir de la liberté d’expression pour justifier leurs actes. Le ministère de la Justice a fait le choix de réagir fermement afin de préserver l’ordre public et la cohésion sociale, en engageant des poursuites judiciaires conformément à la loi.

Cette décision s’inscrit dans une volonté plus large du gouvernement de lutter contre les discours de haine et d’incitation à la violence, qui fragilisent la transition démocratique en cours. Le respect de l’État de droit et la protection des institutions républicaines sont des priorités essentielles dans ce contexte délicat.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.