La parole d’un dirigeant, une responsabilité sacrée
Le constat des anciens dirigeants du Gabon est sans équivoque : leurs promesses ont souvent été vaines, leurs décisions prises sans réel respect des engagements pris auprès de la population. Cette déconnexion entre la rhétorique et les actes a gravement miné la confiance du peuple envers ses représentants politiques.
Désormais, le nouveau système en place se doit de rompre avec ces pratiques éculées. Car la parole d’un dirigeant est sacrée et elle engage tout son mandat. Lorsqu’un leader s’adresse à son peuple, il doit avoir pleinement conscience que chacune de ses promesses sera scrutée, analysée et, surtout, attendue. Le moindre écart entre ses engagements et ses actes sera sévèrement jugé par une population en quête de cohérence et de transparence.
La Parole de Dieu met en garde contre la tromperie des dirigeants envers leur peuple. Dans les Proverbes, il est écrit : « Celui qui trompe n’aime pas la vérité, et la bouche mensongère conduit à la ruine. » (Proverbes 12:22) Ainsi, le dirigeant qui bafoue sa parole s’expose à perdre la confiance de son peuple, ce bien le plus précieux qui fonde la légitimité de son pouvoir.
Avant de s’adresser à la nation, le dirigeant doit donc prendre le temps de la réflexion et de la prière. Car sa parole engage tout son mandat et aura un impact déterminant sur la relation de confiance qu’il tisse avec le peuple. Chaque promesse doit être mûrement réfléchie, chaque engagement doit être tenu comme une promesse sacrée.
Le dirigeant doit également savoir écouter et accepter les critiques de son peuple. Lorsqu’il fait des promesses, le peuple les enregistre et les attend au tournant. Si ces engagements ne sont pas honorés, les reproches et les remises en question seront légitimes. C’est le prix à payer pour conserver la confiance du peuple, ce trésor inestimable pour tout dirigeant soucieux du bien commun.
En définitive, la parole du dirigeant est un engagement sacré, une responsabilité inviolable envers le peuple qui lui a confié sa destinée. Le nouveau système gabonais ne pourra se construire sur des promesses creuses, mais sur une relation de confiance renouvelée, forgée dans le respect de la Parole donnée. C’est là le défi majeur qui l’attend pour restaurer la légitimité du pouvoir et servir fidèlement les intérêts du peuple.
