Le Gabon, comme de nombreux pays en développement, fait face à un problème inquiétant concernant la vente de produits alimentaires impropres à la consommation. Malheureusement, certains commerçants peu scrupuleux n’hésitent pas à écouler des denrées périmées ou avariées au détriment de la santé des consommateurs.
Ce constat est d’autant plus alarmant que ces pratiques touchent principalement les couches les plus vulnérables de la population, celles qui n’ont pas les moyens de se procurer des aliments de qualité. Ces populations, souvent démunies, se retrouvent dans l’obligation d’acheter ces produits à bas prix, sans se rendre compte des risques sanitaires encourus.
En effet, la vente de denrées alimentaires périmées ou impropres à la consommation est un véritable fléau au Gabon. Que ce soit dans les grands supermarchés ou dans les petits commerces de quartier, on peut facilement trouver des boîtes de conserve, des produits laitiers, des viandes ou des poissons dont la date de péremption a été frauduleusement modifiée. Certains commerçants n’hésitent même pas à récupérer des aliments jetés dans les poubelles pour les revendre, mettant ainsi en danger la santé des consommateurs.
Cette situation est d’autant plus préoccupante que les autorités compétentes, telles que les services d’hygiène, le ministère du Commerce ou le ministère de l’Agriculture, sont censés exercer un contrôle régulier sur ces pratiques. Malheureusement, il semblerait que ces contrôles soient insuffisants ou pas assez stricts, permettant ainsi à ces commerçants peu scrupuleux de continuer à nuire à la santé de la population.
Il est donc grand temps que les pouvoirs publics prennent des mesures urgentes et sévères pour mettre un terme à ces pratiques illégales et dangereuses. Des sanctions exemplaires doivent être prises à l’encontre de ces commerçants, allant jusqu’à la fermeture de leurs établissements, afin de protéger la population contre ces produits toxiques.
De plus, un renforcement des contrôles sur le terrain, notamment dans les marchés et les supermarchés, est impératif. Les autorités compétentes doivent redoubler d’efforts pour s’assurer que seuls des aliments sains et de qualité sont proposés à la vente.
Enfin, il est essentiel de sensibiliser davantage la population sur les risques liés à la consommation de produits alimentaires périmés ou avariés. Une campagne d’information et d’éducation pourrait permettre aux consommateurs d’être plus vigilants et de mieux identifier les signes de péremption ou d’altération des denrées.
La santé de la population doit être la priorité absolue des autorités gabonaises. Il est temps de mettre un terme à cette situation inacceptable et de garantir à tous les citoyens l’accès à des aliments sains et de qualité. C’est un enjeu majeur pour le développement et l’émergence d’un Gabon moderne, comme le souhaite le Président de la Transition.