PRESIDENTIELLE 2025 AU GABON :L’Ère Bongo-PDG : Un Sombre Passé de Corruption et de Manipulations Politiques
L’ancien régime Bongo-PDG au Gabon a longtemps été caractérisé par des pratiques politiques troubles et un pouvoir exécutif tentaculaire. Pendant des années, cette formation politique a régné en maître sur le pays, utilisant des méthodes pernicieuses pour se maintenir au pouvoir et s’enrichir au détriment du peuple gabonais.
Tout d’abord, le PDG a systématiquement sponsorisé certains hommes politiques, leur donnant les moyens de se présenter à l’élection présidentielle. Cependant, quelle que soit l’issue du scrutin, le candidat soutenu par le parti au pouvoir était toujours déclaré vainqueur. Les autres candidats, achetés par le régime, devaient alors reconnaître leur défaite et féliciter le « gagnant ». Ainsi, le peuple était constamment manipulé et privé de son droit de choisir librement ses dirigeants. Cette pratique de parrainage et de contrôle des résultats électoraux a permis au PDG de se maintenir au pouvoir pendant plusieurs décennies, bafouant les principes démocratiques fondamentaux.
De plus, le pouvoir exécutif de l’époque, incarné par le Président Bongo Ondimba, avait pris l’habitude de recevoir au palais tout opposant politique qui le critiquait. Après ces entrevues, ces personnes repartaient avec une généreuse enveloppe, achetées par le régime. Cela permettait au PDG de neutraliser toute opposition politique en s’assurant la loyauté ou le silence de ses détracteurs potentiels. Pendant ce temps, les Gabonais qui avaient de véritables projets de développement pour le pays étaient systématiquement écartés et leurs initiatives ignorées, au profit des intérêts partisans du PDG.
Cette politique de corruption et de favoritisme a eu des conséquences désastreuses pour le Gabon. Au lieu de se concentrer sur le bien-être de la population et le développement du pays, le PDG et ses alliés se sont uniquement préoccupés de leur propre enrichissement personnel. Cela a conduit à une stagnation économique et sociale, laissant le peuple gabonais dans la précarité. Les ressources du pays ont été détournées au profit d’une élite politico-économique, privant ainsi la majorité des Gabonais des bénéfices de la croissance et du progrès.
Heureusement, le vent du changement a fini par souffler sur le Gabon. Lors du dialogue inclusif, la population a clairement exprimé son rejet du PDG et de ses pratiques. Aujourd’hui, le pays est engagé dans une phase de transition, avec l’espoir de tourner définitivement la page de cette sombre époque marquée par la corruption, les manipulations et le manque de considération pour les aspirations du peuple.
Le nouveau pouvoir en place a donc la lourde tâche de reconstruire un Gabon plus juste, plus transparent et plus tourné vers le bien-être de ses citoyens. Il devra notamment s’attaquer à la corruption endémique, restaurer la confiance des Gabonais dans leurs institutions et mettre en œuvre de véritables politiques de développement économique et social. Seul ce prix, le Gabon pourra enfin se relever et offrir à sa population un avenir radieux, loin des démons du passé.