Quand la liberté d’expression dérape dans l’insulte et la diffamation
Respecter la dignité et la vie privée du Président
La liberté d’expression, si elle est un droit fondamental, n’est pas pour autant un blanc-seing pour dire n’importe quoi. Elle s’accompagne de devoirs et de responsabilités, notamment le respect de la dignité et de la vie privée d’autrui, en particulier des personnes investies d’une fonction publique.
Or, cette activiste qui se trouve en France semble avoir complètement occulté cette exigence élémentaire de respect. En s’attaquant à la vie privée du Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, et en utilisant de manière abusive son image et son nom, elle franchit clairement les limites de la liberté d’expression.
Transformer le nom du Président en insulte
Le fait que cette activiste ait choisi d’abréger délibérément le nom du Président en « CON » est particulièrement révélateur de ses intentions malveillantes. Cette pratique, qui vise à dénaturer l’identité de la personne et à la tourner en dérision, est un acte de profond manque de respect et de dignité.

Il faut souligner ici que le nom complet du Président est Brice Clotaire Oligui Nguema. Lorsque l’on procède à une abréviation, il s’agit donc de « BCON », et non simplement « CON ». Cette distinction n’est pas anodine, car elle montre que cette activiste a délibérément choisi de supprimer le prénom « Brice » pour ne conserver que « Clotaire Oligui Nguema », afin de pouvoir le tourner en dérision.
Une violation manifeste du code pénal
Au-delà de cette attaque personnelle, il est important de rappeler que le Président, en tant que chef de l’État, bénéficie d’une protection particulière. Utiliser son image et son nom de manière abusive, sans son consentement, constitue une violation manifeste du code pénal.
Que cette activiste se trouve en France ne la met pas à l’abri de poursuites judiciaires. La loi s’applique en effet partout, y compris aux ressortissants étrangers qui se rendent coupables d’actes répréhensibles envers des personnalités publiques.
Faire preuve de responsabilité et de respect
Il est grand temps que cette activiste comprenne que la liberté d’expression ne peut pas être un prétexte pour insulter, diffamer ou porter atteinte à la dignité d’autrui. Le débat d’idées doit se faire dans le respect mutuel, la rigueur et l’argumentation, et non dans la confrontation stérile et la propagation de fausses informations.
Que ce soit envers le Président ou toute autre personnalité publique, les citoyens ont le devoir de faire preuve de responsabilité et de retenue dans leurs propos. Seule cette attitude permettra de préserver les fondements de notre démocratie et de bâtir une société apaisée, où le dialogue l’emporte sur la division.