La méritocratie au cœur de la gouvernance : Un pilier pour la crédibilité et la stabilité

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Les nominations du président Brice Clotaire Oligui Nguema ne se limitent pas à une simple sélection de personnalités compétentes, mais incarnent également une rupture avec les anciennes pratiques politiciennes où le favoritisme, le clientélisme ou le népotisme prédominaient.

En optant pour une gouvernance fondée sur la méritocratie, le chef de l’État souhaite instaurer un climat de confiance, essentiel pour redonner crédibilité à l’action publique et rassurer les partenaires internationaux. La méritocratie comme principe fondateur constitue une condition sine qua non pour bâtir un État moderne, capable de faire face aux enjeux économiques, sociaux et sécuritaires qui secouent le pays. Elle repose sur la sélection des responsables publics en fonction de leurs compétences avérées, de leur expérience, et de leur lucidité stratégique. Cette démarche vise également à valoriser le capital humain du Gabon en reconnaissant les talents, quels que soient leur origines ou leur parcours antérieur, mais en privilégiant ceux qui apportent une réelle valeur ajoutée à l’administration. Pourquoi la méritocratie est-elle cruciale dans le contexte gabonais ?

  1. Redresser l’économie et restructurer la dette : Le Gabon doit faire face à une dette publique démesurée qui pèse lourdement sur le budget national. La mise en œuvre de réformes structurelles, de stratégies de mobilisation des ressources et de gestion rigoureuse nécessite des compétences pointues dans les domaines de la finance, de l’économie, et de la gouvernance. La nomination d’un expert comme Henri-Claude Oyima, reconnu pour sa gestion rigoureuse de la plus grande banque du pays, doit être comprise comme une étape stratégique pour restaurer la crédibilité du gouvernement dans ses négociations avec les bailleurs de fonds internationaux (FMI, Banque mondiale).
  2. Garantir la transparence et la lutte contre la corruption : Seul un leadership basé sur la compétence et la moralité peut instaurer une culture de responsabilité, de transparence et d’intégrité, indispensables pour lutter contre la corruption endémique qui a longtemps fragilisé la gouvernance au Gabon.
  3. Attirer les investissements et moderniser l’économie : La stabilité politique et une gouvernance exemplaire, incarnées par des responsables compétents, sont les prérequis pour attirer des investissements étrangers, relancer les secteurs clés comme l’agriculture, l’énergie, le bois, ou le pétrole, et diversifier l’économie gabonaise.
  4. Renforcer la cohésion nationale et la confiance citoyenne : La méritocratie ne doit pas être perçue comme une simple formule technique ; elle doit être incarnée dans la gouvernance quotidienne pour dispenser une confiance renforcée de la population envers ses dirigeants. Cela favorise la stabilité sociale et permet de mobiliser tous les acteurs autour d’objectifs communs.
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Sur le plan social et politique : remobiliser la société autour d’une ambition nationale Le défi majeur pour le président Oligui Nguema consiste à faire comprendre à la population que la gouvernance basée sur la compétence et la transparence est la voie pour sortir le pays de la crise et assurer un avenir prospère à tous les citoyens. La crise économique, la précarité croissante, le chômage, la dégradation des services publics, nécessitent une réponse cohérente, solide et crédible. La modernisation de l’État, la réforme de la justice, la sécurisation du territoire et la lutte contre la pauvreté doivent être pilotées par des responsables capables de proposer des solutions durables. La mobilisation citoyenne passe aussi par la communication claire sur ces enjeux, par des actions concrètes, et par la valorisation des acteurs qui œuvrent dans cette optique. L’enjeu est aussi de faire preuve d’exemplarité : il ne s’agit pas d’une simple opération de communication ou de changement de figures, mais d’un changement de paradigme pour une gouvernance efficace, équitable et durable. La population doit percevoir que ses dirigeants agissent selon des critères de mérite, de compétence et d’intégrité, afin de retrouver confiance et fonder une relation saine entre l’État et ses citoyens.

Conclusion partielle : La méritocratie, vecteur de renouveau et de cohésion En somme, la mise en avant de la méritocratie dans la gouvernance gabonaise sous Oligui Nguema constitue une étape essentielle pour impulser un véritable changement durable dans le pays.

Elle représente non seulement un levier pour restaurer la crédibilité des institutions, renforcer la stabilité politique et économique, mais aussi un moyen d’incarner une vision moderne, juste et efficace du leadership. En privilégiant la compétence, l’intégrité et l’éthique, cette démarche permet de bâtir un État plus transparent, capable de répondre aux attentes légitimes de la population et de faire face aux défis majeurs, qu’ils soient financiers, sociaux ou sécuritaires.

Ce processus est aussi un puissant vecteur de cohésion nationale, car il valorise tous les talents, quelles que soient leur origine ou leur appartenance, en prônant l’excellence et le mérite. Il s’inscrit dans une logique de construction d’un destin commun où chaque citoyen peut croire en ses chances de contribuer au développement du pays. La méritocratie, ainsi, devient le socle d’un renouveau tourné vers l’avenir, rassurant et mobilisateur pour tous les Gabonais.

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